Pour résumer nos stages de Châteauroux voici ce nous pourrions dire de notre démarche :
1) CONVAINCRE LA MERE qu'elle a potentiellement tout ce qu'il faut pour bien accoucher ! (ce qui est le cas de 90 à 95% des mères) Imaginez, dit Paciornik, qu'il n'y ait ni sages-femmes ni médecins… Donc la référence à l'anatomie et à la physiologie tend à ce but.
2) CEPENDANT elle ne peut accoucher spontanément sans douleur (sauf dans 1 à 2 % d'exception) Pourquoi ? Rechercher les causes dans le tout début de l'origine de l'homme, dans la culpabilisation et l'infantilisation, peut être, que les femmes subissent depuis des temps lointains et encore de nos jours ? … Etudier la transmission de cette douleur par le conditionnement socioculturel en rapport justement avec la condition féminine (ou sa "sous condition") entretenue partout dans le monde sous différentes formes. Il faut combattre cette douleur imposée brutalement ou accolée subrepticement sur cet acte physiologique qu'est la naissance en évitant la péridurale. Comment ? En se "préparant" ! C'est toute la problématique de la préparation en opposition avec ce que pensent certains confrères et auteurs connus.
3) DANS L'INCONSCIENT se sont inscrits ces différents éléments de notre histoire (et de notre préhistoire) Pour faire resurgir certains de ces éléments qui nous encombrent il faut être à l'écoute des femmes enceintes : les actes manqués, les lapsus, les cauchemars , les maladresses (qui font que la mamans laisse échapper de ses mains des objets, etc. traduisent la régression classique des femmes enceintes (parfois jusqu'à leur propre naissance). Bien comprendre cela peut permettre à ces parturientes de mieux comprendre se débarrasser certains éléments qui les encombrent depuis longtemps (voire même de s'en débarrasser) et, ainsi, de mieux vivre leur grossesse : nous en parlerons plus en détail mais déjà on comprend que la préparation ne peut être un simple cours directif ! Elle demande un autre pédagogie, une facilitation de la parole des mères, une écoute personnelle particulièrement attentive.
4) LA RELATION ET LA COMMUNICATION BEBE-MERE-PERE est fondamentale : ce qui ne peut se faire qu'en favorisant le "sentir", le recevoir", le percevoir, "l'émotion", le "laisser venir" par le "toucher affectif et respectueux", de l'haptonomie de Frans Veldman qui imprégnait Montaigne.
5) TENIR COMPTE DU FAIT QUE L'ENFANT CONNAIT SON CHEMIN comme les oiseaux migrateurs, de nombreux poissons (anguilles, saumons etc.), et sur la banquise les Manchots, qui font des centaines voire des milliers de kilomètres pour se reproduire et revenir pondre leurs œufs ou faire naître leur bébé à leur domicile habituel ; d’où l'intérêt d'accompagner son bébé dans son parcours et de ne faire des versions par manœuvres externes que pour de très rares indications, très spécifiques.
6) LES FONCTIONS PRIMALES, LES REFLEXES INSTINCTUELS du "grand passé, sont certes à rechercher lorsque l'accouchement est "en panne"… Comment faire ? et surtout que ne pas faire ?
7) NAITRE DANS L'EAU (ou déjà commencer l'accouchement dans l'eau) est très intéressant (y compris pour retrouver ses réflexes instinctuel du "faire naître") Le bain : ses avantages, ses conditions.
8) L'ENORME AVANTAGE DE LA POSITION ACCROUPIE (même si on n'accouche pas accroupie), notamment pour la protection du périnée et pour son "ouverture" (travaux extraordinaires de Moyses PACIORNIC le brésilien)
9) ET SI RIEN NE VA PLUS, QUE LA PROGRESSION CESSE, comment peut on, en dernier ressort mettre en place la formule du "DERVICHE BALANCEUR" créée par nous et l'équipe de Montaigne.
10) ENFIN QUEL ACCOMPAGNEMENT ? CAR C'EST CE DERNIER QUI PERMET, ASSOCIE A UNE BONNE PREPARATION (et à tout ce que nous venons de citer) D'OBTENIR LES RESULTATS QUE VOUS CONNAISSEZ !
Les compétences du trio familial ...
Accompagnement haptonomique par le papa ...
Il vient de naître et déjà cherche le sein ...
et le trouve !
Naissance en famille ...
La maman appelle "bébé" ...
Le père vient de recevoir bébé et de l'accueillir (sa main sous la base du nouveau-né)
Il l'accompagne jusqu'à ce que la mère le reçoive à son tour avec un échange de regards qui en dit long !